Exposition
29.11.2019
12.31.2019
19:00

Après des mois à défaire et refaire, à retravailler littéralement et métaphoriquement nos fondations, LE 18 ouvre ses portes et déploie petit à petit ses nouveaux espaces via la présentation de plusieurs travaux et propositions.

Sahrij - Sara Frikech
Exposition
29.11.2019
12.31.2019
19:00

Après des mois à défaire et refaire, à retravailler littéralement et métaphoriquement nos fondations, LE 18 ouvre ses portes et déploie petit à petit ses nouveaux espaces via la présentation de plusieurs travaux et propositions.

Notre programmation culturelle ouvre avec Sahrij, une exposition de Sara Frikech qui tourne autour de la fondation historique de la ville de Meknes et de son arrière-pays.

Le développement actuel de l’agropolis dans ses alentours soulève multiples questions critiques sur la relation entre les sphères urbaine et rurale. Ceci est le point d'entrée de la proposition de Frikech, qui présente ici les premiers avancements de sa recherche en cours sur ces terrains.

Sahrij adopte l’eau comme focus pour offrir une lecture de Meknes alternative et divergente aux mono-tons dominants du discours centre-périphérie. Elle propose plutôt de complexifier l'échange dynamique entre ces deux sphères dans une région souvent négligée par le champ de la recherche architecturale.

L’exposition tire son nom de Sahrij Swani, un bassin artificiel dans le coeur de la médina. Nourrit par le fleuve Bou Fekrane, ce dernier avait été construit pour assurer l’accès à l’eau en temps de siège ou de sécheresse et pour alimenter les vergers communaux environnants. Son usage s’est vu abandonné suite à l’introduction du système colonial ‘moderne’.

Suivant justement les lignes sinueuses du Bou Fekrane, Sahrij tente de déplier une histoire aux multiples facettes d’un élément et d’une infrastructure - celle de l’eau, qui a été de plus en plus domestiquée et médiée par des technologies concurrentes. Ainsi, l’exposition se propose de décortiquer les façons dont ses significations et usages se sont transformées lors de ce cheminement.

Cette exposition a été conçue par Sara Frikech en dialogue avec LE 18 et en particulier avec QANAT, programme collaboratif qui explore les politiques et la poétique de l’eau au Maroc. 

©Abdelhak Acim

En parallèle à l’exposition, pendant le week-end d’ouverture une programmation publique propose, le samedi, une conversation entre Frikech et l’artiste en residence Jérôme Giller afin d’explorer leurs approches de recherche respectives sur la formation du paysage et de l’urbain, en suivant des lignes d’eau visibles et invisibles. Entre dimanche et jeudi, en dessinant une ligne imaginaire entre Meknes et Marrakech, Giller propose aussi une marche urbaine de cinq jours qui, parcourant les bords de la ville de Marrakech et traversant les plies du Oued Tensift, propose une lecture collective des mises en ‘avants’ et des ‘arrières’ de ce territoire.

Ce projet est soutenu par Stimulerings Fund, avec le support de NOMAD et de la Fondation Majorelle.

Contenu en lien

À propos

contact

newsletter

Merci ! Thank You!
Oops! Un problème s'est posé / Something went wrong while submitting the form.

réseaux sociaux