Exposition
9.2.2023
7.15.2023
11:00 - 19:00

L’exposition collective Toutes les premières fois s’inscrit dans le cadre du projet artistique éditorial et curatorial Everything is temporary initié par Laila Hida.
Un geste qui invite à investir LE 18 et le réaffirmer comme “le lieu de l’insaisissable, de l’expérimental, de l’échec et de la réconciliation”.

Toutes les premières fois
Exposition
9.2.2023
7.15.2023
11:00 - 19:00

L’exposition collective Toutes les premières fois s’inscrit dans le cadre du projet artistique éditorial et curatorial Everything is temporary initié par Laila Hida. Un geste qui invite à investir LE 18 et le réaffirmer comme “le lieu de l’insaisissable, de l’expérimental, de l’échec et de la réconciliation”. En émergeant comme une exposition qui se conçoit par invitations et recommandations mutuelles et collectives, Toutes les premières fois explore les codes du studio d’artiste partagé, de manière performative et replace la conversation, les essaies, les tests, les premières oeuvres, oeuvres “non choisies”, au coeur d’une fiction collective, opéré par des liens subtiles de scénographies et de dialogue concept-image.

L’exposition met en dialogue les artistes : Laila Hida, Louisa Aarrass, Sofia Fahli, Lina Laraki, Youssra Raouchi, Inès Yahiaoui, ChatGPT, Othmane Ouallal, Pierre Coric, Nabil Himich, Lotfi Souidi, Aliocha Tazi, Salaheddine EL Bouaaichi.

A travers, Everything is Temporary, Laila Hida tente de manifester le potentiel du temps à travers une série d'événements et de manifestations accidentelles pour créer un agencement autonome d’œuvres et d'installations. C’est d’abord une exploration de l’image et de son usage dans la fabrication d’imaginaires et de fictions. Tout est temporaire est une exposition qui se construit sur le chevauchement des espaces et du temps qui donne lieu à des rencontres spontanées, libérées des questions thématiques et hiérarchique, remettant en question l'idée de cohérence ou qui en propose une autre, qui se forme par juxtaposition de réalités, tissées par un lien fictionnel.


Par ce geste il semble réitérer son appétence à demeurer le lieu de l'insaisissable, de l'expérimental, de l'échec et de la réconciliation, le lieu des premières fois.
Là où chacun se sent naître de nouveau dans son corps, par le geste ou par l'expérience, où l’assurance du doute traverse autant les murs que les projets car en fin de compte, les certitudes s'évanouissent comme une glace fond au soleil.
Finalement nous n’avons pas choisi d’être ensemble mais il y a au moins une raison de nous rassembler.
Puis il a fallu cohabiter.
Une transe collective a pris tout le monde par les tripes.
Nous avons dû inventer des liens et provoquer des ententes ou des discordances.
De toute manière qu’on s’aime ou qu’on se déteste, c’est presque la même chose.
Les sentiments ont la même mère.
La vraie question est comment vivre avec nos démons,
les siens et ceux des autres, ensemble, pour que l’amour soit moins douloureux,
les rendre moins laids à la face du monde, moins mystérieux.
Le mystère se lit dans l’ombre des nuages.
Sans mots, les images nous fixent, elles nous arrêtent, nous mettent en position d’attente,
Elles disent ce qu’on entend pas “il y avait un autre choix, il y avait une autre vie, si le passé pouvait se retourner”.
Toutes les premières fois ne revendique rien d’autre que le silence pour s’écouter.
Les mots projetés comme des cris,
dans le ciel noir, dans l’air, sur les murs et sur les visages.
Nous venons de planter les graines de nos désirs communs.
Pourvu qu’elles grandissent et s’élèvent vers le ciel pour appeler la pluie.
Elle nous a un peu désertées par ici, nous laissant dans le froid et l’incertitude et on entend les gens crier sécheresse du fond du puits.
Mais les touristes se réjouissent, eux, car il fait chaud et le soleil brille en hiver.
Et même si les ressources se sont amenuisées, les enfants ont trouvé l’inspiration de fabriquer les espaces pour rêver.
Trois fois rien. Une corde et un bout de carton. Le monde des enfants est plus logique. Il est frais et nouveau. Il abonde de premières fois. Première fois qu’on se balance, qu’on s’embrasse, qu’on se quitte.
L’amour fait mal dans un endroit qui n’existe pas.
De toute façon on était pas fait pour être ensemble.
Ce qui importe c’est l’amour. Quand on aura fini de se détester on s’aimera de nouveau.
On est juste en transition vers nos futurs certains.
Si seulement on parlait la même langue.
Toi tu parles la langue des oiseaux et moi celle du scarabé.  Je finirai écrasé sans que tu ne m’aies jamais aperçu du haut de ton envol.
Et peut- être qu’un jour on prendra ce café ensemble sur cette terrasse du centre ville qui résiste à tout. Même si les machines ont remplacé les arbres,
je continuerai de m'asseoir à cette même table pour regarder les voitures se garer en face de moi et les désœuvrés boire dans mon verre. et si nous disparaissons, nous ne manquerons pas à la terre et si nous continuons de vivre nous ne serons plus les mêmes.
Nous ne sommes déjà plus les mêmes.

Balance Noire - Nabil Himich
Lina Laraki - Laila Hida - Loutfi Souidi
LE 18 CFC (Chemaa Football Club)
Aliocha Tazi - Louisa Aarrass - Inès Yahiaoui
Pierre Coric - Comme si ça rendait la pelouse heureuse de pousser
Othmane Ouallal
Nabil Himich - Balance Noire
Salaheddine El Bouaaichi

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