Publications
20.2.2020

Mardi 7 janvier à 14 heures, nous nous sommes rassemblés sur la terrasse du 18 Derb El Ferrane avec une partie des contributeurs de ce numéro de Chergui, que j’ai nommé To gather (j’avais noté “Together” et Yvon Langué a séparé les lettres.

Je trouve finalement “To Gather plus juste” – nous y aspirons – et parce que – everything is temporary.

CHERGUI #002 — TO GATHER
Publications
20.2.2020

« We will decide Collectively at the end »

Mardi 7 janvier à 14 heures, nous nous sommes rassemblés sur la terrasse du 18 Derb El Ferrane avec une partie des contributeurs de ce numéro de Chergui, que j’ai nommé To gather (j’avais noté “Together” et Yvon Langué a séparé les lettres.

Je trouve finalement “To Gather plus juste” – nous y aspirons – et parce que – everything is temporary.

Etaient présents Noureddine Ezarraf, Meriem Benmhamed, Soumeya Ait Ahmed, Nadir Bouhmouch, Reda Zaireg ainsi que Yvon Langué et Soukaina Aboulaoula, directeurs artistiques du journal. Ce Chergui convoque l’envie d’exister ensemble pendant un temps, celui des nos réunions, de l’écriture, de nos emails et nos messages WhatsApp qui ne respectent ni horaires ni vie privée.

Francesca avait rejoint la conversation par Skype pour informer le groupe de sa contribution avec Georges Bajalia. Nous avons également évoqué les papiers de Fatima-Zahra Lakrissa et des contributeurs du dossier Melhoun.

Deux semaines plus tard, en scrollant sur mon mur Fb, je tombe sur un post de Sarah Riggs annonçant un événement qui aurait lieu quelque part à Brooklyn (je pense).

Le post disait :

Anonymous Manifesto : We will decide collectively at the end what we want to happen with the results of our time together and the writing composed.

Nous étions submergés par nos projets respectifs et par de monstrueuses deadlines qui ne meurent jamais, et qui ne nous laissaient aucun répit. Un événement à venir à Marrakech avait créé une tornade de projets artistiques qui nous avaient tous renvoyés vers des directions différentes.

Qui va rédiger l’édito ? Je n’osais plus rien demander à personne. Tous étaient déjà sur deux papiers, trois projets et la surcharge du quotidien. J’ai repensé à ce post et à Sarah qui aurait sûrement dans ses carnets quelque chose qui dise, simplement, l’espoir d’un « journal » ensemble. J’ai procrastiné comme je sais si bien le faire jusqu’à la veille du bouclage pour lui demander de sauver cette page qui attendait d’être montée. Sa réponse, sous forme d’un poème écrit pour les enfants d’une école, déclame le rêve des adultes pour les adultes du turfu.

Laila Hida

Consultez les éditions CHERGUI en cliquant ici.

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