Une projection des "Quatre Sources" après une présentation de Touda Bouanani et une discussion avec Fassar Maurice Sarr sur les idées et le processus derrière "Disques" en tant que jeu vidéo et archive interactive de contes populaires sénégalais

AWAL / TIMGHI : Quatre Sources, Quatre Disques

« Les quatre sources doit avoir la caractéristique du conte de fée, c’est-à-dire la lenteur. Un conte de fée est presque toujours bref, mais il se déroule avec lenteur. C’est le rythme qu’il va falloir imprégner au film. Disloquer les trente minutes réglementaires pour en faire une heure imaginaire. »

Qu'est-ce que cela signifie d'imager un récit oral et dans quelle mesure les supports audiovisuels sont-ils viables pour la transmission de récits oraux ? C'est la question qui est au cœur de cette session alors que nous réunissons le film "Les quatre sources" d'Ahmed Bouanani de 1977 et le prototype de jeu vidéo "Disques" de Fassar Maurice Sarr. Si "Les quatre sources" a été l'un des supports déployés et discutés lors des ateliers de TIMGHI en décembre dernier, "Disques" est l'un des travaux en cours qui ont émergé de ces ateliers. 

Cet événement consistera en une projection des "Quatre Sources" après une présentation de Touda Bouanani et une discussion avec Fassar Maurice Sarr sur les idées et le processus derrière "Disques" en tant que jeu vidéo et archive interactive de contes populaires sénégalais.

LES QUATRE SOURCES (1977) 35 min.

L’unique film en couleur d’Ahmed Bouanani est un essai poétique onirique en arabe dialectal (parole poétique zajal, forme généralement déclamée dans des assemblées populaires). Il suit la trajectoire de Othman, un jeune homme qui partit à la chasse, retrouve à son retour sa mère morte et son village détruit. Il se souvient des paroles de son père, mort des années plus tôt, qui lui conseillait d’aller à la recherche du Sage de la Montagne. Il commence cette quête, protégé par deux fées.

DISQUES (Recherche en cours)

« Disques » nous fait avancer dans le temps, vers un monde futuriste fade. Une fois là-bas, nous voici en robot préoccupé par une mémoire humaine disparue, la contrôlant à travers des précipices mortels, afin d'atteindre d'étranges dépôts où sont stockés des contes populaires wolof. Entre dépôt et dépôt, nous avons la possibilité de rassembler des histoires fragmentées, recueillies auprès de migrants sénégalais à Marrakech.

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