Talk
Programmes Publics
26.9.2020
12.20.2020

Avec Assia DJEBBAR, Mohamed ZINET, Mohamed ABOUELOUAKAR, Mostafa DERKAOUI, Sidney SOKHONA, Nabyl LAHLOU, Farouk BELOUFA, Djouhra ABOUDA, Moumen SMIHI et Med HONDO.

ALULA, TANIA, & TALITHA*
Programmes Publics
Talk
26.9.2020
12.20.2020

* étoiles voisines de la Constellation de la Grande Ourse.

Avec Assia DJEBBAR, Mohamed ZINET, Mohamed ABOUELOUAKAR, Mostafa DERKAOUI, Sidney SOKHONA, Nabyl LAHLOU, Farouk BELOUFA, Djouhra ABOUDA, Moumen SMIHI et Med HONDO.

Cette constellation imaginaire rassemble des cinéastes qui ont en commun un engagement, une force et une vision radicale d’un cinéma qui se veut multiple et réinventé. Ils partagent parfois aussi une même destinée. Certains d’entre eux.elles n’auront fait que “passer” par le cinéma, et pourtant leurs recherches et essais cinématographiques sont aujourd’hui encore les plus audacieux, les plus puissants et les plus pertinents des avants-gardes cinématographiques des années 1970. A leur image, leurs oeuvres sont uniques, acerbes et percutantes. Ce sont souvent des premiers films lancés comme des cris, sans s’encombrer des normes du “cinéma” mais au contraire en tentant d’inventer un langage et une esthétique nouvelle, propre à leurs réalités et leurs urgences. La pluralité des formes, l’emprunt à la poésie, à la peinture, au théâtre, au burlesque, à la musique, à l’animation, au cinéma expérimental, au documentaire, au cinéma direct, les tentatives de mêler genres, esthétiques et approches sont les marques de cette modernité qui continuent d’intriguer et de fasciner. Souvent ils sont aussi les plus invisibles et les plus oubliés, bien qu’aujourd’hui petit à petit exhumés, retrouvés et redécouverts, mais toujours largement minorisés dans une Histoire du cinéma qui peine encore à prendre en compte l’importance d’un autre cinéma, surtout celui venu du “Sud” quand ses formes n’épousent pas les attentes d’une représentation “exotique” et/ou “sociale” héritée de la vision coloniale.

Programme de films

26.09.2020 — 20:30

Lancement du cycle de film Alula, Tania & Talitha

Projection au 18  & en ligne

Nationalité Immigré
De Sidney Sokhona, Mauritanie-France, 1975, 90 min

Tourné pendant plusieurs années, le premier film de Sokhona évoque la lutte des travailleurs immigrés, du difficile parcours d’un mauritanien à Paris (lui même) face au racisme et à l’exploitation, jusqu’aux révoltes collectives du foyer de la rue Riquet.

27.09.2020 — 20:00 

De quelques évènements sans signification 
De Mostafa Derkaoui, Maroc, 1974, 76 min,
Restauré par/Restored by Filmoteca de Catalunya

Dans les rues du port et les bars populaires de Casablanca, un groupe de cinéastes interroge les passants sur leur attentes d’un cinéma marocain. Leur intérêt va se déplacer autour d’un jeune homme impliqué dans un meurtre, dont ils tenteront de comprendre les raisons. 

10.10.2020 — 20:00 

Projection au 18 & en ligne

La Zerda ou les Chants de l’oubli 
De Assia Djebbar, Algérie, 1982, 60 min

Bouleversant essai cinématographique et poétique réalisé à partir d’archives coloniales, de voix, de poèmes et de “chansons d’oubli” qui viennent composer une nouvelle manière d’appréhender l’histoire algérienne. 

24.10.2020 — 20:00 

Projection au 18 & en ligne

Al Kanfoudi
De Nabyl Lahlou, Maroc, 1978, 86 min

Hamid Kanfoudi, chef d’orchestre, rêve qu’il gagne à une loterie et réalise tout ce dont il est privé dans sa vie quotidienne. Pour son premier film, le cinéaste (qui est aussi metteur en scène de théâtre) Nabyl Lahlou déploie ce que l’on retrouvera dans toute son oeuvre : sa capacité à mêler le burlesque et le social, son ton unique et acerbe, son inventivité, son engagement et son exigence intellectuelle. 

07.11.2020 — 20:00 

Projection au 18 & en ligne

Nahla
De Farouk Beloufa, Algérie, 1979, 110 min

Au Liban, un jeune journaliste algérien est emporté dans le tourbillon des événements annonciateurs de la guerre civile à venir. Avec Nahla, une jeune chanteuse, Maha, une journaliste féministe et Hind, une militante palestinienne, ils seront témoins du chaos dans lequel sombre Beyrouth.

14.11.2020 — 20:30 

Projection au 18

Podroz (voyage) : devenir cinéaste marocain
en Pologne.

Programme de courts métrages conçu et présenté par Léa Morin et Marie Pierre Bouthier, en présence de Abdelkader Lagtaa et Abdelkrim Derkaoui. 

Ce programme retrace le “voyage” en Pologne communiste de Marocains étudiants en cinéma, à Łódź, entre 1965 et 1975. Des premières “études” documentaires, critiques de la société polonaise, aux films politiques et expérimentaux, liés aux “années 1968”, on découvrira le nouveau cinéma marocain à venir, rêvé par ces pionniers.

FILMS

ludzie z piwnicy [les gens du caveau]
1969, 13 min, Mostafa Derkaoui
Un groupe d’intellectuels et de musiciens discutent dans une cave de jazz. Parmi eux un journaliste qui vient d’être renvoyé pour avoir fait un reportage sur les Etats Généraux du Cinéma en France après mai 1968.


Gdzieś pewnego dnia [Un jour, quelque part]
1971, 21 min, Mostafa Derkaoui
Dans un club de jazz, des étudiants internationaux discutent de l’organisation d’un séminaire en soutien aux luttes révolutionnaires tiers-mondistes, pendant qu’un autre groupe prépare une pièce de théâtre.


Marta
1969, 6 min, Idriss Karim
48 h de la vie d’une ouvrière du textile de Lodz, entre un travail harassant, un mari alcoolique et leurs trois garçons.


Elżbieta K.
1973, 12 min, Idriss Karim
Bouleversant portrait d’une jeune modèle qui cherche l’indépendance et le bonheur hors des normes reconnues.


Pieśń na śmierć młodzieńców [Chant pour la mort des adolescents]
1973, 11 min, Idriss Karim
Essai poétique et surréaliste conçu comme une métaphore cinématographique contre la répression. Censuré.

21.11.2020 — 20:00 

Projection au 18

Tahia ya didou 
De Mohamed Zinet, Algérie, 1971, 81 min
Version restaurée / Restored version

À la fois poème pour Alger et ses habitants, comédie burlesque et réminiscence des souffrances de la guerre, Tahia ya didou est un film inclassable, à l’image de son réalisateur Mohamed Zinet (1939-1995) dont ce fut l’unique film. Rejeté par les autorités qui avaient commandé à Zinet un documentaire touristique sur Alger, il est devenu culte grâce à la Cinémathèque d’Alger et son directeur Boudjemaa Karèche qui le programmait régulièrement. 

19.12.2020 — 20:00 

Projection au 18

Si Moh, pas de chance 
De Moumen Smihi, Maroc-France, 1970, 17 min 

Au seuil d’une bouche de métro, au soir d’une autre journée d’exil, Si Moh regarde des cartes postales de son pays natal, le Maroc.

Mes voisins 
De Med Hondo, France-Mauritanie, 1971, 35 min
Version restaurée par Arsenal / Restored version by Arsenal

Avec les travailleurs immigrés du foyer de la Croix-Nivert (Paris 15ème). Le cinéma radical de Med Hondo s’écrit dans une pluralité de formes et de récits pour un essai cinématographique avant-gardiste sur la domination coloniale, le racisme, l’esclavage, l’humiliation, l’immigration, la révolte et l’indifférence que vivent les immigrés en France. 

Ciné-Cité 
De Djouhra Abouda et Alain Bonnamy, France, 1974, 16 min

Dans les années 1970, Djouhra Abouda mène une recherche cinématographique dans les laboratoires de l’Université de Vincennes à Paris, avec l’architecte Alain Bonnamy. Ensemble ils réalisent des films expérimentaux en 16mm “conçus comme des assemblages kaléidoscopiques à partir d’un paradigme musical” (Bouhours).

20.12.2020 — 18:30

Au 18 /  DATE SUSCEPTIBLE DE CHANGER /

Rencontre avec Touda Bouanani autour de la sortie du livre La Septième Porte : une Histoire du cinéma au Maroc de 1907 à 1986 de Ahmed Bouanani publié aux Editions Kulte (2020). 

Hadda
De Mohamed Abouelouakar, Maroc, 1984, 90 min

“Le village se dresse dans un paysage aride. (...) Mais à travers le voile mystificateur, on découvre lentement une vie à la trame complexe. (...) Hamid, le jeune héritier, revient au village natal dans le but de récupérer ses biens et ses terres. (..) Hamid viole Hadda, une jeune fille, dans une atmosphère de sécheresse. Acte qui engendrera l’épidémie.” M.A. 

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